Maria n’aime pas le changement, elle a toujours peur de se tromper, de faire des mauvais choix, elle remet toujours au lendemain et se retrouve à faire dans l’urgence et l’anxiété.

Elle manque de confiance en elle, elle pense que les autres savent mieux qu’elle, qu’ils sont plus forts ou plus intelligents qu’elle et qu’elle ne peut se passer de leurs conseils. Toute petite, on lui disait souvent qu’elle était trop naïve, qu’il fallait faire attention, que la vie était dangereuse, qu’il valait mieux qu’elle s’en remette aux adultes… Elle n’a donc pas appris à écouter ses propres ressentis, à les valider. Elle est, à un endroit, restée une éternelle petite fille qui doute, ne sait pas, n’ose pas.

Pour autant, Maria n’est pas condamnée à rester cette petite fille. Il y a en elle une part adulte, celle-là même qui lit ces lignes en ce moment, qui conduit une voiture, prend ses rendez-vous. Lentement et doucement, elle va, par les mots et la parole du corps, laisser émerger ses souvenirs, ses sensations pour les reconnaître, les affirmer et enfin prendre cette place qu’elle revendique dans le monde.

(Cette histoire, le prénom utilisé sont fictifs et ne sont là que pour illustrer la manière dont les outils de la sophrologie et de la thérapie psycho-corporelle peuvent aider la personne à sortir de sa difficulté.)