Camille rumine sans arrêt, ça tourne en boucle dans sa tête. Elle aimerait bien pouvoir se mettre au repos de temps en temps.

Elle est très active dans sa vie, insérée socialement, bon job, propriétaire de sa maison… tout est sous contrôle. Pourtant, elle sent que ça ne va pas, que quelque chose lui échappe. Parfois, c’est le sommeil qui la lâche, parfois ce sont des crises d’angoisse indéfinissable ou un spleen sans raison extérieure. Elle se sent prise au piège de pensées récurrentes qui l’empêchent de profiter de la vie tout simplement.

Elle a appris très tôt dans sa vie à répondre aux attentes de son entourage, à être la petite fille modèle qu’on attendait qu’elle soit. Rien ne devait dépasser, rien ne devait être dérangeant. Elle était sans arrêt à l’affût de ce qu’il fallait corriger en elle pour obtenir l’approbation des autres. Cela a créé en elle une posture d’hypervigilance, d’hypercontrôle, comme un moteur de recherche qui tourne à vide… sentiment de fuite d’énergie mentale à ressasser le passé ou à anticiper le futur. Ne pouvant profiter du moment présent, elle en a perdu le goût de vivre.

Ce mécanisme est heureusement réversible. En apprenant à respirer, à écouter son corps, ses manifestations physiques ou émotionnelles, elle va se recentrer sur le seul moment qui existe vraiment, celui du présent.

(Cette histoire, le prénom utilisé sont fictifs et ne sont là que pour illustrer la manière dont les outils de la sophrologie et de la thérapie psycho-corporelle peuvent aider la personne à sortir de sa difficulté.)