Virginie veut comprendre : Pourquoi elle, sa mère, sa grand-mère et une de ses tantes ont toutes développé un cancer de l’utérus ?

Elle est là, assise dans le fauteuil, quasi résignée de son sort. Encore étonnée d’avoir échappé à la faucheuse par une opération chirurgicale qui l’a amputée de son utérus. Elle a eu si peur d’y rester. Elle a encore si peur qu’IL revienne (le cancer). Elle n’est pas tranquille. Tout l’inquiète. L’inquiétude, ce n’est pas nouveau, elle connait bien. Non, elle n’est pas tranquille. Pourtant, elle a toujours fait les choses comme il faut, elle s’est toujours tenue tranquille petite, faisant ce qu’on attendait d’elle et plus même, pour être sûre qu’on ne l’abandonnerait pas, qu’on l’aimerait un tout petit peu. Pourquoi n’arrive-t- elle pas à profiter de la vie ?

Au fil des séances, elle se raconte, s’entend, se voit faire, elle réalise combien jusqu’ici, elle reproduisait inconsciemment les attitudes qu’on lui imposait enfant. Par les mises en situation corporelles, elle comprend peu à peu qu’elle est son propre geôlier et qu’elle est, aujourd’hui, en capacité de sortir de sa prison mentale. Bien sûr, elle va continuer à être suivie médicalement. Mais elle va intégrer aussi une plus grande conscience d’elle-même, de la détermination et beaucoup d’amour pour elle-même. Il en faut du courage pour rompre les fidélités mortifères ! Mais qu’il est bon le chemin de la libération !

(Cette histoire, le prénom utilisé sont fictifs et ne sont là que pour illustrer la manière dont les outils de la sophrologie et de la thérapie psycho-corporelle peuvent aider la personne à sortir de sa difficulté.)