Martine est en deuil, infiniment triste, elle n’accepte pas l’absence de l’être aimé et le trou que cela a laissé en elle.

Elle ne voit plus la vie avec les mêmes perspectives. Parfois, elle est à l’arrêt, comme anesthésiée, en dehors ou à côté d’elle-même. Elle mange sans faim, elle fonctionne de manière automatique. Parfois, elle sombre dans un puits de tristesse, sans pour autant pouvoir verser une larme. Elle se sent sèche, morte, en situation de non-vie.

En venant dans l’espace thérapeutique, en acceptant de plonger dans ses profondeurs émotionnelles accompagnée et soutenue par le thérapeute, Martine va peu à peu recontacter les endroits d’elle-même qui ont été plongés dans la sidération à l’annonce du décès. Elle va pouvoir « recoller ses morceaux », recoudre le tissu du vivant en elle, retrouver la pulsion de vie qu’elle croyait perdue et qui n’attendait qu’elle pour ressurgir à la surface.

(Cette histoire, le prénom utilisé sont fictifs et ne sont là que pour illustrer la manière dont les outils de la sophrologie et de la thérapie psycho-corporelle peuvent aider la personne à sortir de sa difficulté.)